10 déc. 2014

Consommer responsable

Cet article est né de la base d'un autre article, qui devait s'appeler "l'art du minimalisme et de la capsule wardrobe". Je devais vous parler de consommation mais seulement à travers les vêtements, leur qualité, etc. Finalement, après maintes recherches sur le minimalisme, je me suis retrouvé à écrire sur quelque chose de plus globale: consommer responsable. Je vous laisse découvrir.

L'art du minimalisme et de la capsule wardrobe

J'ai découvert ce phénomène (si on peut l'appeler comme ça) avec Buffy Mars. Sur son blog elle raconte dans plusieurs articles son rapport à la mode, aux achats et comment elle nourrit sa garde robe d'essentiels.
A mon tour je me suis posée des questions. Depuis mes 14 ans je porte un point d'honneur à ne pas porter deux jours de suite la même tenue, je renouvelle très régulièrement ma garde robe en achetant tout un tas de fringues,  achats composés de 95% de pièces que je ne porte pas, ou plus parce qu'elles étaient un achat coup de coeur. Les 5% restants sont des vêtements que j'adore, que je porte très souvent, mais leur mauvaise qualité fait qu'ils ne durent que très peu de temps.
Lire des blogs sur ce sujet m'a poussé à réfléchir: qu'est-ce que je veux porter, qu'est-ce que j'ai besoin de poter, & qu'est-ce qu'on me pousse à porter?


J'ai trouvé comme définition pour l'adjectif minimalisme "Qui met en oeuvre le minimum d’éléments". Ca devrait clairement aider à mieux comprendre le principe de la capsule wardrobe.
C'est une garde robe avec un nombre limité de pièces. Voilà le pourquoi du comment. Le blog Unfacy (trouvé dans la blogroll de Buffy Mars), qui a pour thème la garde robe minimaliste, en fait une très bonne définition dans son article ici (article en anglais, désolée Maman). Pour les non bilingue, voici la première phrase:

"Une définition simple? C'est une mini garde robe composée de morceaux polyvalents que vous aimez totalement porter"

Des fois, je me fais des listes de capsule wardrobe pour imaginer ce que je pourrais faire avec une garde robe limitée. Ce serait plus pratique, en même temps ça me pousserait à la créativité pour essayer d'innover avec les mêmes vêtements, et surtout ça me permettrait de moins dépenser et surtout d'acheter mieux.

Si en vérité je suis suis pas prête à me contenter d'un minimum de vêtements, il y a quand même un point positif: je m’intéresse à une nouvelle façon de consommer.

C'est là que tout a changé pendant la rédaction de mon article. Je voulais vous parler de vêtements de qualité, de leur fabrication, etc... Et je me suis rendue compte que ma démarche n'états tant pas d'avoir un T-shirt qui pourrait me durer 10 ans, mais d'avoir un T-shirt dont l'achat a bénéficié à quelqu'un.

 Mieux consommer
Plus haut je vous disais avoir une âme d'écolo florissante: j'essaie à mon échelle de consommer responsable, et plus particulièrement en matière de nourriture. Je ne mange pas forcément bio, évidemment que j'essaie de faire maximum attention aux labels mais mon budget d'étudiante ne me permet pas tout. Mais le respect de l'environnement ne s'arrête pas au bio, et d'ailleurs parfois le bio n'est pas la meilleure solution. Je fais attention à acheter des fruits et légumes aux bonnes saisons (oui, désolée de vous l'apprendre mais il n'y a rien de normal à manger des tomates en hiver, même bio), je vérifie aussi leur provenance et privilégie ceux qui viennent de France ou des endroits les plus proches de chez moi.

Après avoir fait un état des lieux de tout ça, je n'ai pas trouvé logique que mes efforts ne concernent que l'alimentation. Ma nouvelle lubie c'est donc d'appliquer ces principes aux vêtements, produits de beauté et compagnie. Malheureusement, le Made in France demande un peu plus de moyens que du H&M. Mais là arrive toute la logique de la capsule wardrobe: Si j'achète moins, je fais des économies, économies que je pourrais investir dans des vêtements de meilleure qualité! (Je vous rassure, il ne m'a pas fallu des heures pour arriver à cette conclusion ;)).

Plus concrètement, à défaut de ne pouvoir me fournir qu'en Made in France, je vais tout de même vérifier le pays de production des vêtements. En gros, je vais privilégier les vêtements fabriqués en Europe, et éviter les Made in Bangladesh par exemple.



Si tout ça vous intéresse, je vous conseille le documentaire qui avait fait parler de lui lors de sa diffusion sur Canal + L'année où j'ai vécue 100% français. En plus d'être intéressant, il met en lumière l'industrie française. Même si on ne peut tout acquérir en Made In France, il y a des choses basiques, à des prix raisonnables, qui permettent de maintenir un minimum l'économie Française. En achetant une brosse à dent produite dans l’hexagone, vous maintenez les chances de survie d'une entreprise et permettez aux employés de garder leur emploi. Pour tout vous avouer, mon premier achat Made In France sont des chaussettes BleuForêt, parce qu'il faut bien un début à tout!

Cet article est un peu en vrac, j'ai envie de vous dire tellement de choses que je n'arrive pas à hiérarchiser. Pour remédier à ça, j'ai préféré faire cet article qui parle du sujet "en gros", et je vous proposerais d'autres articles.

Prochainement je vous présenterais des différents endroits pour se fournir en production locale, dont une nouvelle bonne adresse à Caen!


1 commentaire:

  1. une réflexion intéressante, balibulle parle aussi beaucoup d'une garde-robe minimale !

    Estelle
    lamodeestunjeu.fr

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